Heureux les chroniqueurs, qui peuvent mettre des mots sur leurs douleurs.
Je ne suis pas morte. Ni blessée. Ni aucun de mes amis ou proches. Personne au resto, au concert, au stade ou simplement dans la rue ce vendredi 13. Mais ça se passe au cercle suivant, n+1 et on y
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C’est étrange comment fonctionne la mémoire. Il y a une quinzaine d’années, je suis allé presque par hasard assister à une projection organisée par le ciné-club de mon lycée et je réalise aujourd’hui que
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Le chant d’une panthère noire qui ne voit pas la vie en rose.
C’est une petite musique qui s’échappe d’où l’on ne s’échappe pas. Elle ne nous parle que de guerre mais aspire à la paix. C’est la vie qui s’exprime depuis les couloirs de la mort. C’est signé Mumia
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Le site d’informations qui donne des sueurs froides aux dirigeants.
Quand j’étais petit, j’imaginais les historiens avec des chapeaux d’Indiana Jones en train de percer les mystères du passé pour en faire un grand récit dans lequel j’aurai ma place en tant que
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Le dernier livre de Naomi Klein montre pourquoi les crises ne sont pas des périodes de trêve mais plutôt des moments charnières pendant lesquels les peuples doivent être extrêmement vigilants et se préparer à une lutte féroce face à des néolibéraux passés maîtres dans l’art de manipuler les populations déboussolées.
Après nous avoir fait vibrer avec l’aventure des usines autogérées argentines (The Take) et mis à nu les rouages de l’invasion publicitaire et des délocalisations (No Logo), Naomi Klein poursuit sa
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Rien de tel qu’une bonne guerre pour faire remonter une cote de popularité en berne, cirer les pompes de l’Oncle Sam, remplir les poches du complexe militaro-industriel et faire fleurir les affaires du "big business" de la reconstruction. Nicolas Sarkozy l’a bien compris et se donne les moyens de jouer la carte guerrière quand bon lui semble grâce à la modification de l’article 35 de la constitution.
Visiblement, du côté de Versailles, on n’en a pas fini de n’envisager le peuple que comme du bétail ou de la chair à canon. Les parlementaires et les sénateurs réunis en congrès le 21 juillet par
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Le réalisateur franco-libanais Philippe Aractingi, déjà auteur d’une quarantaine de films documentaires, nous présente un film novateur : une fiction dans un documentaire, parce que « le documentaire, d’une certaine manière, parle à l’esprit et pas à l’émotionnel, et j’avais envie de toucher les gens ». Il tourne pendant et après les bombardements de 2006, et plonge deux acteurs dans le chaos du pays en ruine pour nous raconter l’histoire d’une femme à la recherche de son enfant.
Août 2006, Zeina (Nada Abou Farhat) arrive à Beyrouth le jour du cessez-le-feu [7]. Elle n’a aucune nouvelle de son fils Karim, 6 ans, en vacances chez sa sœur Maha, qui vit dans le sud du Liban [8].
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Le réalisateur israélien Ari Folman se replonge vingt-cinq ans en arrière pour démêler ses souvenirs de jeune soldat envoyé au Liban. Une introspection en images avec témoignages d’anciens compagnons d’armes et réminiscences dessinées et animées.
La première particularité de ce film est son originalité, voilà un film autobiographique sous forme de documentaire d’animation. Le double genre s’explique par la complexité de son sujet : raconter les
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